Kayilyn
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Région de la Sybérie oriental peuplé par des créatures de toutes sortes avec paysages variés
 
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 Pauline Delanoë

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Pauline Delanoë
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Pauline Delanoë


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MessageSujet: Pauline Delanoë   Pauline Delanoë EmptySam 4 Fév - 16:43

Partie RPG:


Nom: Delanoë

Prénom: Pauline

Age: inconnu, approximativement aux alentours de3000 ans (apparence de seize ans)

Groupe: Des crocs et des yeux rouge… canadien ? /PAN ! Vampire bien évidemment.

Description physique (minimum 5 lignes):

Résumons un peu ce que vos yeux ne semblent pas vraiment voir. Cette jeune femme à la peau froide comme la glace est belle et bien un vampire. Pas bien grande du haut d’un mètre soixante-quatre seulement (et encore… avec des talons). Sa bien maigre corpulence est souvent cachée par les robes bouffantes qu’elle porte en temps normal et qui ont tendance à élargir ces hanches. Ainsi elle est aussi maigre qu’une anorexique, ayant néanmoins quelques rondeurs discrètes au niveau de la poitrine et des fesses. Bien sûr ces petits bras blancs n’ont pas été épargnés par le pouvoir vampirique basique dont elle est l’objet et donc est capable de faire preuve d’une force surhumaine. Cela vaut aussi pour ces mains de velours dont rare ont été épargnés par sa poigne infernale, profitant de sa force de vampire pour mettre l’ennemi en position de faiblesse et s’abreuver de son sang.

Parlons maintenant de ces habitudes vestimentaires : Pauline, bien que l’air impassible, et quelques fois sadique, de son visage, est une femme vraiment coquette qui choisit ces tenues avec grand soin. Le plus souvent elle porte sa robe noire aux finitions pourpres. Plus rarement elle révèle sa corpulence anorexique lorsqu’elle porte des bikinis pour séduire les jeunes hommes fougueux. D’autre fois c’est une robe de soirée ridiculement courte, d’autres fois un jean, un pull et une écharpe… Son style préféré demeurant les robes classiques et à l’aspect noble.

Au niveau de la tête maintenant. Qui ne remarquerait pas en premier lieu ces yeux à la couleur « des feux de l’enfer » selon les dires des légendes populaires de l’époque. Bien sûr son regard était ardent, mais laissait néanmoins cette lueur froide et impassible la plupart du temps… les seules fois où l’on pouvait voir une flamme bruler dans ces yeux fut lorsqu’elle fut en compagnie de son amant (j’y reviendrais) et lorsqu’elle vide ces victimes de leur sang. Sa vision, comme celle de tous les vampires est bien plus développée que les humains, capable de voir avec aisance dans l’obscurité, elle se fatiguera alors en plein jour. Sa longue chevelure blonde a séduit plus d’un, chevelure assez longue pour en faire deux couette et passer pour l’archétype même de la fille mature qui fait semblant d’être innocente face à l’appétit dévorant des hommes… Dieu qu’ils se sont cassé la figure en croyant ça. Bien sûr sous ces airs de poupée de porcelaine, ces dents étaient la preuve même de son appartenance au monde des ténèbres : deux crocs prêts à pénétrer la chair du cou de sa victime.

Terminons sur un point rapide, ces quelques objets qui l’accompagnent : un parapluie en forme de chat dont la tige, couverte de la fourrure du défunt animal, cache une lame dont elle se sert pour se défendre plus que pour attaquer, la lame n’étant guère très longue. Aussi dernier détail, le seul pouvoir propre à elle-même (parce que les vampires par définition sont immortels, rapide et fort… on est d’accord) est de se métamorphoser en chat… ce qui ne change pas grand-chose, hormis qu’elle ne se fait pas repérer ainsi et parvient souvent à assassiner dans la plus grande discrétion.

Caractère (minimum 5 lignes):

Attaquons alors la personnalité de cette vampire muette… ah oui je ne vous l’ai pas dit. Pauline a vraiment rarement recours à la parole, les bribes de phrases qu’elle prononce dans des cas très spéciaux sont souvent énigmatiques et donc n’est pas vraiment proche de ces confrères vampires, ou de toute autre créature de la nuit. Parlant des autres vampires, elle ne les considère pas comme des frères, en fait elle ne considère personne comme son égale, préférant aux meutes, la vie solitaire. Non pas par soucis d’égo comme pourrait le laisser suggérer son attitude mais par cette angoisse toujours présente en elle, cicatrice encore ouverte du passé.

Revenons un instant aux choix vestimentaires de Pauline et observez juste la diversité de ces tenues. Les plus fins (en fait un bon paquet) auront compris qu’elle a minutieusement étudié les goûts humains, le plus souvent des hommes, ayant vécu toute sa vie de vampire principalement dans un milieu masculin. Cela était bien normal, comme la logique le voulait : elle, chasseresse, se devait impérativement de connaitre avec précision les faits, gestes et habitudes de sa proie afin de survivre.

Être discrète est son crédo. Les seules traces qu’elle laisserait de ces méfaits seraient les cadavres mutilés de ces victimes, auxquelles elle réserve souvent une mort lente, douloureuse et angoissante. En effet, elle voyait dans la destruction d’autrui une forme d’art unique qui transformait son visage impassible en une face de monstre avide de sang, de larmes et de cris. Souvent aussi passe-t-elle pour un fantôme, fréquentant les églises et les cimetières au soir, pour se voir dessiner sur le visage de ces victimes l’impression unique de terreur provoquée par la vision d’un être transcendant.

Bien qu’elle se nourrisse exclusivement de sang, elle ne refuse jamais de prendre un verre des alcools les plus forts pour réchauffer son corps froid et mort. Bien sûr, cette substance ne lui accordait pas le même effet d’extase lorsqu’elle s’abreuvait de sang, si ce n’est que l’ivresse et les purges qui s’en suivirent… et ce sans pouvoir mourir.

Histoire (minimum 10 lignes):

Elle regardait toujours ce carnet rongé par le temps d’un air profondément mélancolique. Maintenant elle était dans cette province surnommée Kayilyn où le navire avait échoué depuis maintenant près de cent années après de nombreuses année de torpeur et de dérive. Il avait échoué sur les rives peu profondes de la rivière Wawki. Le bois du navire fut pourri, recouvert de moisissure, les araignées, insectes et autres rongeurs y avaient élu domicile. Ce navire dont le nom fut recouvert par la moisissure et dont les voiles ne fut guère plus que des bribes de toiles verdâtres, arrachées par le vent… ce navire, dans des temps anciens fut un bateau de pirates. Aujourd’hui il n’était qu’une épave aux légendes multiples, contées par les plus vieux hybrides habitant la forêt, inventant n’importe quelle histoire pour empêcher les plus jeunes de l’approcher et encore moins de s’y aventurer, prétextant que des fantômes le hanteraient. Bien sûr, cela n’était pas entièrement faux, mais comme témoin des années de grandeur de ce navire, il n’y avait pas de fantômes mais une femme au teint claire et à la peau froide qui en avait fait son logis : un vampire.

Dans la cabine du capitaine, à la lueur d’une unique bougie, se trouvaient sur un vieux bureau des outils de marin (longue vue rouillée et compas terni.), une carte illisible et incomplète d’antan, un vieux crâne et un carnet qui, au contraire des autres objets, était impeccablement préservé. Ce seul carnet, révélait l’histoire de la jeune femme morte qui y veillait farouchement, elle qui ne parlait que très rarement, et qui ne parlait en aucun cas de son passé…



Journal de bord : 8 Juillet 2403

Nous avons enfin une embarcation pour nous lancer dans cette aventure. Mes hommes sont bourrés d’optimisme, tous d’anciens forçats et autres parias de la société. On voulait tous se venger de ces aristocrates qui n’avaient de cesse de nous considérer comme moins que rien, nous soumettre à leurs taxes et leurs procès. Ce soir nous pillerons, nous violerons et nous nous saoulerons à bord du navire, pendant que les corsaires tenteront de nous rattraper. Encore je revois mon bâtiment et mes hommes avec la même fierté qu’un père face à son fils. L’Ekinox est magnifique, un magnifique trois mats, avec 8 canons emportés à bord et bien attaché. Les voiles bombant au vent qui nous tirait vers notre destination. Quel plaisir de tenir cette barre en ébène tout en écoutant les bavardages incessants et vulgaires de mes hommes et de respirer les embruns à plein poumons… je quitte ce journal pour l’heure, l’île de Mytane est en vue. Mes hommes sont fou d’excitation et préparent leurs armes, je vais en faire de même.

11 Juillet 2403

Voilà trois jours que je n’ai pas touché ce journal, il y a une raison à cela. En pillant la petite ville d’Orthensia, situé au sud-est de l’île, nous avions mis la main sur un butin important : plusieurs bijoux de bonnes femmes que nous avions détroussé jusqu’au-dessous, une réserve de rhum… et une arme infernale qu’il semblerait que même le diable lui-même en serait effrayé. En effet, lors de l’invasion, un vieillard chancelant m’avait retenu, prétextant avoir l’arme qui nous permettrait de devenir de vrais pirates et non une petite frappe pourchassée par les autorités. Il me mena à sa boutique, je le tenais en joue, prêt à lui couper le jarret s’il n’osait seulement penser à me doubler. Son échoppe vendait principalement des cercueils. J’avais eu un doute, je les ouvrais tous par mesure de sureté. Rien, hormis de la poussière… J’arrivais à un cercueil en bois d’ébène, fraichement lissé et froid au toucher… voire même glacial. Se simple contact avait fait se redresser mon échine. Le vieillard m’implora de ne pas l’ouvrir tant que je ne l’aurais pas emporté sur mon bâtiment. Plus tard, après le pillage, Tickle et Siu avaient porté ce cercueil sur le pont du navire. Tout le monde était sceptique à propos de ce mystérieux objet, l’arme promise par ce vieux sénile. J’aurais bien pu ne pas l’accepter et le tuer en le laissant au sol… un cercueil ne m’apporterait guère. Bien sûr, une arme aussi remarquable me paressait invraisemblable. Jusqu’à ce que je touche le couvercle même de cette bière. La sensation de terreur s’était vite emparé de moi, même en écrivant ces lignes je tremble encore de ce que j’ai vu ce soir-là. Le marchand m’avait confié que, avant d’ouvrir le cercueil, je devais avoir de quoi faire un sacrifice humain. Rien ne fut plus facile pour mes hommes que de faire des prisonniers de tous genres et de tout âge. Sur le pont étaient attaché les otages, des femmes et des enfants sanglotant, et des paysans tremblants priant pour leur salut. Lorsque j’eu ouvert le cercueil, je cru que mes yeux allaient quitter leur orbite tant j’étais frappé de stupeur, comme tous les autres membres de l’équipage d’ailleurs.
Une jeune femme aux cheveux blonds était enfermée dans ce cercueil. Au teint on eut cru qu’elle était morte… mais à l’expression sereine que dégageait son visage on eut peur qu’elle fut vivante.
Ces yeux étaient clos, et elle portait une robe noire de noblesse. J’approchais une main peureuse de son visage, elle ouvrit les yeux, me regardant d’un air ardent, reflétant le feu de l’enfer présent dans ces yeux. Je m’étais reculé vivement tirant mon épée par réflexe. Elle ne cilla pas un instant, me fixant toujours du même air. Elle détourna les yeux pour regarder la rangée de prisonniers, bien plus apeurés que nous fûmes stupéfaits par la découverte de cette étrange femme. Elle sorti de sa petite boite, se dirigeant vers les victimes. Elle marmonna quelques soupire et plongeait la tête dans le cou des otages. Je compris en voyant le petit filet de sang ruisseler sur la peau de leur cou. Alors je sentis l’horreur m’envahir : elle s’était abreuvée de leur sang.
Après ce macabre spectacle, j’avais ordonné à tous les membres de retourner à leur poste et de se débarrasser des corps. Je retournais dans ma cabine… elle me suivit, j’avais peur, j’en suais. Elle ne cessait de me fixer d’un regard vide semblant me mettre à nu d’un seul regard. Semblant me tuer d’un regard, sentant mon âme me quitter peu à peu… Elle continuait de me fixer alors que j’essayais de me concentrer sur l’écriture de mon journal… Elle dégage une sorte d’humeur, je ne sais pas. Mais en sa présence, je suffoque, l’air se fait lourd. Elle nous quitte aux première lueurs de l’aube, s’enfermant dans son cercueil, comme une enfant sage qu’on eut envoyé au lit.

13 Juillet 2403

Mes hommes ont fini par avoir l’habitude de la présence de notre nouvelle arme à bord. Personnellement, je trouvais cela terrifiant de voir une telle créature, considérée comme rien d’autre qu’un objet sans grand mérite si ce n’est celui de tuer. Je me demandais toujours ce qu’elle pouvait penser derrière ce visage impassible. Elle s’était faite insultée et frapper à maintes reprise au début, j’ai dû calmer le jeu et éviter toute mutinerie… mais je ne sais pas pourquoi, elle ne réclamait aucune vengeance, non pas par son appartenance féminine mais bien parce que cela n’en valait pas la peine…

Mais je n’écris pas seulement dans ce journal pour ces beaux yeux et son impassibilité. Pas plus tard qu’hier soir, lorsque nous avions abordé l’île du Jayiro, elle s’était comporté bizarrement. Elle respirait à grandes bouffées d’air, se tenant la gorge comme si cela la brulait. J’avais demandé à ce qu’on fasse monter un médecin à bord. Mais avant même qu’ils ne s’exécutèrent, l’étrange créature avait disparu. Quelques instants plus tard, on entendit des cris en direction du port. Des explosions, des os brisés et des maisons totalement dévastés. Je prenais quelques hommes avec moi pour aller voir la raison de ce carnage… bien que je craignais le savoir, j’espérais me tromper. En arrivant sur la place commerçante du port, nous ne vîmes guère autre chose que des cadavres malmenés dans les rues. Les maisons étaient comme soufflées par une explosion et au milieu de tout cela… se tenait la créature s’abreuvant du sang d’un enfant. Mes hommes ne purent retenir leur dégout de cette vision, je pouvais moi-même entendre le sang coulant à flot dans la gorge de cette femme, s’abreuvant avidement de sa victime pâle. Un filet de sang gicla de la gorge trouée de l’enfant, la créature nous regardait d’un regard pétrifiant le premier qui oserait le croiser. Même encore je tremble en me rappelant le rouge ardent de ces yeux, et son sourire ensanglanté, pile aux portes de la folie. Et même avec ce regard terrifiant, elle se rendit docilement vers le navire. Je venais de comprendre ce soir-là que s’abreuver de sang et faire preuve de violence n’était pas un plaisir pour elle, c’était une nécessité. Avec les provisions que nous avons pu prendre de ce port rayé de la carte en une nuit, nous avions de quoi tenir un mois en mer… j’espérais au plus profond de moi que ce fut le cas pour elle.

23 Septembre 2403

Il n’y a eu rien de particulier à signaler pendant ce bon mois, au grand soulagement de tous. Elle me regardait toujours avec insistance la nuit, à force j’en étais devenu habitué. Toutes discussions étaient vaines, elle ne parlait pas. Je fini par lui demander au bout de quelques jours ce qu’elle voulait en fin de compte. Pour seule réponse elle se tapait frénétiquement le cou du doigt et secoua vivement la tête d’un air neutre. Elle voulait du sang à nouveau, mais elle semblait refuser le fait que se fut moi. Je m’entaillais la main légèrement et la lui tendait. Elle fut surprise, puis me regarda avec mépris avant de s’abreuver du sang gisant de la plaie ouverte. J’avais fait ensuite un bandage, elle avait arrêté en constatant qu’elle avait stoppé cette légère hémorragie. Je lui avais demandé son nom, cela demeurait sans réponse, seulement un regard implorant. Je commençais vraiment à me demander quelle chose pesait contre sa poitrine.

La terre fut en vue au bout de deux semaines, mais cette terre n’apparaissait sur aucune carte. Nous n’étions pas rassurés, la créature quant à elle ne fut pas impressionnée. Mais elle prononça des mots pour une première fois, d’une voix aussi légère que la brise, demandant d’accoster et de rester mes hommes et moi dans le bateau. Nous attendîmes alors, mais la journée passa, puis une autre journée et encore une autre. Mes hommes voulurent reprendre le large et l’abandonner ici, songeant qu’elle avait dû se faire tuer… cette idée ne réjouissant personne songeant qu’il fallait être bien plus puissant pour en venir à bout. Je convins alors d’un marché avec mes hommes, j’irais moi-même la chercher, alors qu’ils garderaient le bateau, et si deux jours passés je ne fus pas de retour, ils pourraient partir. Traversant le banc de sable, j’arrivais bien vite dans une forêt d’arbre que je ne connaissais pas, une flore unique. Je continuais de marcher, cherchant une trace d’elle pour la trouver. Je gravis des collines, entrait et sortait de villes aux populations pour le moins étrange, avec des excroissances animales. Ils furent assez amical pour m’accueillir, ne songeant pas quel genre d’homme étais-je. Mais à ce moment, je ne me souciais guère de ma fierté de pirate, je voulais la retrouver coute que coute. Quand je l’eu décris aux passants, ceux-ci eurent peur, pâlirent, blêmirent devant moi. L’on m’eut expliqué que cette femme était ce qu’on appelle un Vampire, une créature folklorique se nourrissant du sang des vivants pour survivre à travers les âges. Je dû rejoindre une ville, Briaz, qui saurait me permettre de la trouver… elle et ces semblables. Je rencontrais alors des hommes et des femmes à l’allure aristocratique mais tous ayant la peau blême et ce même regard pétrifiant. Deux de ces créatures m’avaient accosté, l’un me soulevant d’une seule main. Je fus terrifié de cette force. Bien que j’en sois sorti vivant de cette aventure, j’avais cru à cet instant que se fut la fin. Ce fut alors la confusion. Je m’étais retrouvé violemment à terre, entre voyant un jeune homme aux cheveux brun plaquant à terre mon agresseur… puis la silhouette familière de la jeune femme aux cheveux d’or qui écrasa l’abdomen de l’agresseur à terre. Ce n’est que tout ce que j’ai pu voir de l’affrontement, mes yeux ne pouvaient pas suivre leurs mouvements d’une intense rapidité. J’avais l’impression d’être au milieu d’un combat de titans, et que moi petit humain allait me faire souffler comme une vulgaire feuille… j’en tremblais, moi qui me considérait comme un pirate sans foi ni loi… dans ce monde j’avais atteint la limite de ce que peut supporter un humain. Au bout de quinze minutes, le souffle d’une faible explosion s’était fait sentir. L’autre assaillant s’était fait projeté contre le mur. La jeune femme s’en allait, accompagnant le jeune homme au teint blanc et aux yeux rouges. Je restais à terre, je croyais que la totalité de mes forces m’avait quitté… le regard des autres ne m’avaient pas lâché pour autant. Au bout de cinq minutes, elle était revenue, trainant une charrette contenant 4 tonneaux bien remplis, chacun apposé d’un sceau particulier. Elle trainait cette charrette comme si elle tirait un bout de ficelle prêt à s’envoler… finalement je n’étais pas étonné, plus rien ne pouvait m’étonner.
Je me relevais péniblement, usant de mes forces engourdies par la stupeur. Elle m’avait remarqué, s’approcha de moi et me colla une gifle qui me laissa sans voix. Tel que je connaissais sa véritable force, je savais qu’à pleine puissance elle m’aurait brisé la nuque avec un coup pareil… au lieu de cela, je ne ressenti rien d’autre qu’une baffe, elle avait retenu une telle puissance. Elle me traina cette fois plus brutalement dans la charrette, assis contre les tonneaux. Pour une fois je pu entendre sa voix m’insulter : crétin. Elle n’avait pas prononcé d’autre mot. Elle tirait la charrette dans laquelle j’étais avec aisance, je pouvais le sentir dans les virages du retour. Je me taisais et fermait les yeux. Ce fut la douce voix de Pete qui me réveilla alors que les gars me transportaient dans la cabine pour me soigner. Bien sûr il n’y avait rien de grave, juste la fatigue et l’émotion… Mais le plus troublant en cette journée ce fut l’absence de la jeune femme, restée dans son cercueil selon mes hommes.

5 Novembre 2403

Ces deux derniers mois ont été fructueux. Au total, nous avions dérobé pas moins de 850.000 pièces d’or, sans compter les nombreuses coupes en or dans lesquelles nous nous gorgions de vin frais et de rhum et autre richesses qui nous fut passé sous la main. On a malheureusement perdu Jimmy qui restait dans le nid de pie… Il était resté mort en haut, pendant trois jours, se furent les goélands qui se délectaient de son cadavre qui nous avaient prévenus. On ne savait pas vraiment de quoi il est mort, surement du scorbut, il faut dire que ce gosse ne mangeait pas des masses, restant dans le nid de pie pour se sentir plus haut que les nuages… a trop vouloir regarder la terre comme Dieu on finit par en devenir un, perdant ainsi tout d’humain, à commencer par son corps mutilé par les coups de bec des mouettes et couvert de multiples cloaques. On a jeté son corps à la mer pour les funérailles… après tout, cette mer indomptable ne nous guidait elle pas comme une mère montrant le monde à ces petits ? Quoi de plus légitime que de rendre à la mer l’enfant dont il est issu alors.

Hier soir, il m’est arrivé quelque chose des plus étranges, quelques choses que je n’aurais jamais crues de ma vie de forban. Finalement la vampire avait repris son habitude de me fixer sans cesse. Je me suis excusé, elle n’a pas réagi. Je sais que ça peut paraître étrange mais je trouve maintenant cette attitude sécurisante, apaisante… étant opprimé quand elle me privait de ce regard. Je ne l’ai jamais dit à mes hommes et ne leur dirait jamais ; la dernière chose à savoir serait que leur capitaine s’incline devant le sexe faible… et dans ce cas pas si faible vu que c’est moi qui me fait avoir. Alors elle fit quelque chose de nouveau, elle me massa les épaules, les serrant avec insistance. Elle voulait me dire quelques chose qui lui restait en travers de la gorge, je le voyais dans son regard, elle suffoquait, sans que se fut par manque de sang. Je lui ai alors foutu une rouste qui lui fit tourner la tête. Je doute encore que cela lui ai fait le moindre mal, mais comme tout humain cela l’a calmé. Je lui ai alors dit qu’au lieu de se taire, qu’elle devrait plutôt mettre de côté ces petits complexes qui ne serviraient à rien d’autre que de la clouer au sol… elle devrait crier sa semi-liberté comme le perroquet fétiche à certains pirates, estimer la chance de pouvoir vivre une deuxième fois, profiter de cette aubaine pour croquer la vie à pleine dents… Car qu’importe l’âge qu’elle à, elle reste une gamine qui ne sait pas grand-chose du monde de dehors. Je n’avais pas eu peur de la contrarier, ce ne fut d’ailleurs pas le résultat. En fait, elle fut pensive. Le calme fut de courte durée car elle ne tarda pas à m’arracher les vêtements et moi à lui ôter les siens… la suite appartenant à notre couche. Pour qu’elle puisse ressentir l’acte, je devais la laisser boire de mon sang, pour chauffer son corps aux lignes gracieuses.

Après moult cabrioles, elle restait silencieuse. Dans son regard, je savais qu’elle ne regrettait rien. Son silence fut coupé par un « merci » et quelques bribes de phrase. A ces dires, je serais le premier à la faire retrouver la parole. Elle m’a alors lentement conté son histoire, ces origines et sa transformation… mais je ne les ai pas couché sur le papier, ayant juré sur mon honneur de pirate d’emporter le secret dans la tombe.

Le jour suivant, nous pillâmes un port, dont le registre des passagers des paquebots amarrés. Etant tous détruits, ils n’en auront pas besoin. Nous avons pris un nom pour nommer notre arme, lui donner le statut d’être vivant : Pauline Delanoë.

[Les pages suivantes sont entachées de sang caillé, on peut y lire des bribes de phrases mais guère plus, jusqu’à une page plus nette à la fin du carnet. Une page plus longue que le carnet, une feuille à part.]

4 Juin 2437

Pauline,

A ma mort, je veux que tu caches cette lettre dans mon journal. C’est bien ce qui me reste de plus précieux. Il faut dire qu’on a bien morflé avec le siège de Fort Pyral. Mon exécution est prévue dans cinq minutes, le temps de coucher cette lettre sur papier. Voilà déjà quatre mois qu’on me nourrit à des crachats de bouillie et que nous nous sommes fait capturé donc… Tous les membres en vie sont passés tour à tour ces derniers jours. Le dernier c’est moi. Cette lettre t’est aussi destinée mais d’abord j’écris ce que le monde pourra lire à la fin de mon œuvre. J’ai tué, j’ai violé, j’ai pillé, j’ai semé la disgrâce, la discorde et la zizanie, récoltant les ennuis et la peine capitale d’aujourd’hui… Mais que les lèches culs du monarque aillent se faire voir. Tous mes hommes passés à la potence ou sous le feu des fusils y sont allé avec le sourire d’un gamin aux lèvres. Nous traiter de fous… qu’est-ce que cela fait de vous alors ? Nous avons cherché tous ensemble l’aventure, c’est ensemble que nous l’achèverons, dans l’honneur d’un crédo qui ne disparaitra jamais tant que l’autorité d’un monarque ou d’un souverain existera. A la piraterie je suis dévoué. Et je n’ai aucun regret. Car l’ennui existe quand cela est infini, une personne précieuse à mes yeux me l’a enseigné. Mais c’est aussi cela que je lui ai enseigné : si ton parcours est une longue ligne droite, alors met toutes voiles dehors et sent l’infinité des vagues sous la coque du navire. La vie n’est guère profitable lorsqu’on ne fait que scruter l’horizon comme un rocher avant de finir réduit en poussière… quitte à mourir, je le ferais en prenant mon pied. J’ai réussi au final. Et ce depuis le début, depuis que j’ai pris le large. Car au final, le nom d’Ektor l’Endurant.

Je m’adresse à l’imprudent qui essaiera de la conquérir. Tentez votre chance si vous le désirez. Tout comme moi qui me suis entiché d’elle et l’ai considéré à ces débuts que comme une arme… Un objet dont je fus le maître. Comprenez alors immédiatement ce que j’ai pu comprendre au bout de 30 ans : elle ne sera jamais votre objet, elle sera votre maître. Je plains à ce moment l’adversaire qui osera lever la main sur elle… car en plus de ces pouvoirs terrifiant, vous aurez ma malédiction sur vous.

Il est temps pour moi de quitter ce monde. On s’est bien marré… alors à celui qui trouve ce journal ou Pauline… prend soin d’elle ou gare au tournant.

___________________________________________________________________________

Après l’exécution d’Ektor l’Endurant, forban des mers, Pauline a pris sa tête et s’est enfuie à bord du navire de l’équipage désormais mort. Elle s’enferma alors dans son cercueil laissant le navire à la dérive pendant 700 années jusqu’à ce qu’il fasse naufrage sur les bords de la rivière wawki. Dès lors, les rumeurs sont apparues depuis la présence d’une femme charmant les enfants, ceux-ci ne revenant plus et trouvés plusieurs jours plus tard vidés de leur sang. La zone entourant l’épave de ce navire ne fut plus fréquenté et les habitant de la forêt inventèrent tout plein de légende afin de dissuader les enfants d’aller s’y aventurer… mais une seule connaissait parfaitement le mystère : il s’agit bien évidemment de la blondinette recluse dans le navire, la chambre de ces souvenirs.

[Je sais que cela à été long et qu’il n’y a pas d’illustration… je suis désolé d’avoir laissé la flemme me submergé mais voilà enfin l’histoire.]


Spoiler:

Partie Hors-RPG:


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Dernière édition par Pauline Delanoë le Sam 10 Mar - 14:43, édité 2 fois
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Narcisse

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MessageSujet: Re: Pauline Delanoë   Pauline Delanoë EmptySam 4 Fév - 19:43

Hello and welcome "Lady"~
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MessageSujet: Re: Pauline Delanoë   Pauline Delanoë EmptySam 10 Mar - 14:44

Me voilà bien en retard mais... Merci bien mon cher~
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Alister Lorell
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MessageSujet: Re: Pauline Delanoë   Pauline Delanoë EmptyDim 11 Mar - 9:54

Bonjour. Je vous souhaite la bienvenue sur Kayilyn. J'espère de tout coeur que vous y trouverez un lieu de détente.

* prend la main de Pauline et la baise élégament *


Je te Valide au nom de l'équipe admin!

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