Kayilyn
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Région de la Sybérie oriental peuplé par des créatures de toutes sortes avec paysages variés
 
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 Hiro de la luna... [PV: Alister Lorell]

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Narcisse

Narcisse


Messages : 239
Date d'inscription : 15/10/2011

Hiro de la luna... [PV: Alister Lorell] Empty
MessageSujet: Hiro de la luna... [PV: Alister Lorell]   Hiro de la luna... [PV: Alister Lorell] EmptyMar 20 Déc - 1:17

« Quoi que fasse un maître, il a toujours raison. »
    « Faux. »

Telle était ma réponse à cette citation de Casimir Delavigne...
    « ''Faux''?? Ça veut dire... que tu n'es pas d'accord avec moi?
    - Hm...

Je levais mes yeux de mon livre et regardais l'autre, énervé.
    - Qu'est-ce qu'il y a?
    - Tu.... Ne m'as donc pas écouter!.. Je disais que...
    - T'es qui?
    - Je suis le nouveau...
    - … Enzo!
    - Il dit vrai...

Dit l'autre abruti qui passait avec son coutelas à la main. Je posais alors mon regard sur ledit nouveau et fronçais les sourcils.
    - Tu es nouveau... Connais-tu alors les règles de ce lieu?
    - Oui! Par cœur!
    - Parfait! Dis-moi qu'elle est la onzième règle.
    - Ah... Hm... Onzième règle: ne jamais déranger le chef (El Narciso) lorsqu'il lit et...
    - Et sais-tu ce que je suis en train de faire?

Je lui ai montré le livre que je tenais entre les mains pour lui faire comprendre... Il s'excusa, plusieurs fois, je ne sais pas exactement, mais de très nombreuses fois. Je lui ai donc demandé pourquoi est-ce qu'il a enfreint cette règle s'il voyait bien que je lisais...
    - C'est Enzo... C'est Enzo qui m'a dit... qui m'a dit que je pouvais demander.
    - … Enzo! Tu veux faire tuer tous les nouveaux ou quoi?! C'est déjà le sixième que tu m'envoies!
    - Désolé!!
    - Dégage El Niño.
    - Bien! »

Il partit sans demander son reste... heureusement pour lui! Je repris ma lecture jusqu'à tard dans la soirée... Une voix familière vint attirer mon attention, sans pour autant que je quitte du regard les pages souillées par l'encre noire.
    « … Killian! Cela fait longtemps qu'on ne t'a pas vu ici...
    - Je l'avoue.
    - Pourquoi?
    - ''Pourquoi'' quoi?
    - Pourquoi es-tu revenu?
    - … Sache que je gagne beaucoup d'argents!
    - Vraiment? Alors pourquoi n'as-tu jamais pensé à nous contacter ou ne serait-ce même nous prévenir?
    - Impossible, et puis tu aurais dit tout et n'importe quoi, tu serais contre.
    - Parle.
    - … Je travaille pour une femme.
    - Quoi?! T'es un espion??!
    - Silence. Continue.
    - Elle a tué chaque mari qu'elle a pu avoir pour toucher une sorte de dote.
    - Et?
    - Elle est actuellement mariée, étant soupçonnée d'avoir tué de ses mains propres ses défunts compagnons, elle m'a demandé un service.
    - Lequel?
    - Tuer son mari.
    - Combien touches-tu?
    - 2/3 de la dote!
    - … De quelle somme il s'agit?
    - Je ne sais pas.
    - Alors comment veux-tu être certain qu'elle aura cet argent? … Ce que tu peux être naïf!
    - Narcisse! J'ai confiance en elle! Je sais qu'elle ne me ment pas!!
    - Sais-tu que pour cela...
    - Il faut avoir un contrat spécial! Je sais! Et il a parfaitement été signé et contrôlé!
    - …
    - Si tu veux, rendez-vous demain vers la Tour Tarkan.
    - …
    - Viens!
    - Je verrais bien. »

Je m'étais levé et je partis à l'étage qui m'était entièrement réservé. Je m'allongeais dans mon petit lit et m'endormis jusqu'au petit matin... Je restais dans mon étage à méditer, j'étais à la fois énervé et tranquille. Je pris une pomme qui était dans la corbeille de fruit et croquait dedans... Elle était fade. Je n'avais pas oublié la saveur qu'avaient celles de Tristàn... Je soupirais et jetais la pomme dans la poubelle. Je marchais sur le parquet qui grinçait, je désespérais. Je m'allongeais sur mon lit, fermant les yeux et me détendant. Je repensais à ce qui c'était passé la veille... Je soupirais, me relevais, je descendis les escaliers, d'un air sérieux, j'avais glissé mes cheveux sur mon épaule et je partis à la Tour Tarkan. Là-bas je rencontrais Killian et sa dite Maîtresse. Ils m'expliquèrent la situation une nouvelle fois, elle me montra les documents qu'il fallait, et je finis par céder, après tout, ils avaient toutes les preuves.
Après quelques jours...
    « Narcisse! Narcisse!
    - Hm?
    - Viens donc au lieu de rester planté là!
    - … Quoi encore?
    - Il faut maintenir ce fou! Grouille!
    - … J'arrive....

Je soupirais, me levais de ma chaise, prenant au passage une de mes seringues, j'approchais de la personne qui était tenue par deux hommes, deux collègues, et je le piquais... Il ne bougeait plus...
    - Tu l'as tué?
    - Ah! Combien de fois t'avons-nous dit de ne pas les tuer?!
    - … Il n'est pas mort. Il est juste paralysé.
    - … Vraiment?
    - Si je le dis!
    - OK, chef! On y va

Ils posèrent l'homme sur une chaise en l'attachant. Je sortais ma malle pleine de fioles, je cherchais du regard celle qu'il me fallait puis je fis un signe aux autres. L'un frappa l'inconnu au visage l'autre tenait correctement ses mains. Je pris une seringue dans laquelle je mis un mélange de mercure, de l'aluminium et de nickel. Je tapais avec mon index sur la seringue pour faire remonter les bulles et appuyais sur le piston pour les faire partir avec un peu de liquide. Je regardais le parfait inconnu d'un air vraiment sérieux.
    - Enzo, peux-tu me mettre cette chaise ici, s'il te plait?
    - Quoi?! Je rêve ou...
    - Dépêche-toi!
    - O-oui!

Il mit la chaise face à l'autre, je m'y installais, gardant la seringue près de moi pour qu'elle soit visible. Je le regardais droit dans les yeux. Puis je soupirais et commençais donc mon récit..
    - Dis-moi, sais-tu ce qu'il y a dans cette seringue?

Il était complètement perdu. Je soupirais de nouveau.
    - Bon, je vais te dire. Il y a un poison: mélange de mercure, de nickel et d'aluminium. Certes ils sont inoffensifs, mais pas à grandes doses comme j'en ai mis et surtout pas lorsqu'ils sont mélangés. Alors, je te propose un marché: tu réponds à mes questions sans mentir, je te laisse tranquille, mais si tu mens, je te pique. Tu seras donc bien gentil et tu me diras tout ce que tu sais, d'accord?

Je lui offris un faux sourire. Il hocha doucement la tête et ne me quitta pas du regard. Je soupirais, les autres paniquaient, je le sentais.. Je le regardais et posais ma main sur sa joue, avec une certaine délicatesse.
    - … Est-ce que tu arrives à parler?

Il ne fit aucun geste, je compris sa réponse, je pris une autre seringue dans laquelle il y avait déjà un liquide et piquais au niveau de sa mâchoire. Je le regardais et glissa mes doigts sur sa petite plaie par laquelle sortais un peu de sang. Je le regardais, me nettoyant les mains, et lui demandais de me dire tout ce qu'il savait, en faisant signe aux autres de vérifier.
    - Qui allais-tu voir?
    - … Un certain Alister Lorell... Un vampire! Comme moi! Et les vampires-
    - On s'en fout des vampires.
    - Quoi?! Comment...?

Le coup de poing partit tout seul... Je pris un mouchoir et épongeais son visage saignant. Je soupirais de nouveau, désespéré.
    - Bon... C'est donc un vampire et... Qu'a-t-il de particulier?
    - Il est marié avec une certaine Fan Lorell...
    - … Et?
    - Ils vivent dans un château à Branevouze... Évitez d'y aller!

Il avait souri, et je n'aimais pas ça. Je fronçais les sourcils en essayant de garder mon calme. Je caressais toujours sa joue, le regardant droit dans les yeux.
    - Bon... Sait-il que tu dois aller le voir?
    - Il sait qu'il y aurait quelqu'un, mais pas qui.
    - Parfait ♥ Sais-tu autre chose?
    - Vous savez tout ce que je sais.
    - Bien.

Je me levais, lui tournant le dos, je passais mes doigts sur mes lèvres puis me retournais. Je lui adressais un sourire et déposais un baiser sur ses lèvres, un long et profond baiser. Je lui mordis la lèvre supérieure jusqu'à ce qu'elle saigne puis je passais le dos de ma main sur mes propres lèvres. Nous nous regardions un long moment en silence puis je le rompis afin qu'ils comprennent.
    - J'ai horreur de garder des gens sous surveillance, surtout quand ils n'apportent pas grand chose. »

Il tomba raide, mort. Je montais à mon étage, j'allais dans la salle d'eau et rinçais mes lèvres et ma bouche. Je coupais l'eau et m'assis dans un coin, par terre, la tête contre le mur adjuvant, et le dos contre l'autre. Je soupirais... J'avais utilisé trop d'eau pour la journée... il faut avouer que je n'ai pas suffisamment d'argent pour payer plus d'eau ou même plus de nourriture... La vie de riche me manque terriblement...
Une semaine plus tard...
Le jour était venu... J'avais mis un tee-shirt manche longue col roulé noir, un pantalon blanc, un long manteau blanc dont l'intérieur était rouge, ainsi des gants eux aussi blancs. Je descendais les escaliers avant de m'asseoir sur une chaise pour mettre mes bottes blanches. Je pris une seringue, quelques fioles que je cachais dans des endroits différents de mes habits, sans oublier quelques aiguilles. Je sortis de ma dite maison, je savais très bien que je ne pouvais pas me rendre à Briaz à pieds, alors je décidais de prendre un destrier. Je marchais jusqu'à arriver près d'une ferme. Je fis le tour jusqu'à trouver les étables où « j'empruntais » un cheval. Grâce à ce dernier, je traversais les chemins les plus courts.
Arrivé à la capitale Briaz, je relevais le col de mon manteau afin de cacher une partie de mon visage, je laissais mes cheveux longs par dessus. Je descendis du cheval, le gardant près de moi, et marchais jusqu'à atteindre l'immense château que je cherchais. Évidemment, cela attirait les regards, car premièrement je ne suis pas un vampire et deuxièmement je vais dans un endroit très noble que beaucoup de personne craignent. Je laissais le cheval à l'entrée puis je frappais à la porte en remettant mon col correctement. On m'ouvrit, je me présentais et on me fit entrer. J'attendis alors dans une sorte d'antichambre dans l'espérance d'avoir l'accord pour entrer. Un servant arriva, je le regardais et devais alors jouer le rôle de simple humain.
    « Dites-moi, vous pensez qu'il m'acceptera?
    - hm?
    - Suis-je bien habillé pour cet entretient?
    - Mais...
    - Ah!! Pardonnez-moi! J'ai tellement peur de ne pas lui plaire!! »

Il me regarda très surpris... Heureusement pour moi, le ridicule n'a pas encore fait de victime. J'entendis un mot, un seul, qui me fit comprendre que c'était à moi de jouer... On ouvrit la porte, et j'entrais dans la salle, d'un pas peut-être trop sûr. Je m'arrêtais là où l'on me fit signe et regardais devant moi, c'est-à-dire, le maître de la demeure...
    « Bonjour, Seigneur. »

Dis-je simplement en m'inclinant avec énormément de respect...non, je ne faisais pas que m'incliner, je m'agenouillais en même temps... trop respectueux? Peu importe! Tant que je peux faire parti de cette dite entreprise et tant que je peux gagner ne serait-ce qu'un peu d'argent grâce à cela... Je n'espérais pas grand chose de cette personne, tant qu'il me permettait de le servir et surtout tant qu'il me permettait de sortir faire un certain nombre de nettoyage comme je sais si bien les faire... Je restais donc silencieux dans l'attente du commencement, donc en l'attente que ce vampire, ou plutôt devrais-je dire Monsieur Alister Lorell, m'adresse la parole...
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